NaNoWriMo, et vous ?

[uaervaftnecniv]

Le NaNoWriMo – à vos souhaits – est la contraction de National Novel Writing Month, un évènement annuel se déroulant le 1er Novembre : Sitôt les maisons dévalisées de bonbons et autres friandises afin de faire des stocks pour le mois à venir en sucre pur, énergie indispensable pour créer, des dizaines de milliers de participants à travers le monde abandonnent leurs costumes pour se ruer sur leurs ordinateurs, machines à écrire connectées, et autres téléphones portables dotés de l'unique fonction qui leur sera vraiment utile : le bloc note !
Car durant un mois complet, il va être question d'écrire, d'écrire et d'écrire ! 50 000 mots (minimum) soit l'équivalent d'environ 175 pages en format poche ; un court roman donc et sur le sujet de votre choix (fiction, fantasy, récit, autobiographie, etc.) !
Si vous aimez les statistiques dites vous que ça ne revient que à (ou qu'à) 1667 mots par jour. Facile n'est-ce pas pour les bla-blateurs sur forum que nous sommes ?!

Dans quel but ? Écrire, juste écrire !
Inutile de vous attendre à remporter le prix Pouli Pulitt Poulpe Pulitzer ou à être demain reconnu comme le meilleur écrivain de ce siècle, ni même de cette décade, tout au plus peut-être pour votre famille et votre boulanger (Vous avez de la famille en boulangerie ? Trois chocolatines aux amandes je vous prie !). Bref. Il n'y a rien à gagner, si ce n'est pour vous-même : la satisfaction d'avoir réussi à enfin écrire l’œuvre, l'histoire qui vous trottait dans la tête depuis un moment, un challenge de réussi, une ponctuation d'auteur ; ça compte l'égo créatif !
Ceci dit, si la gloire est votre leitmotiv, il y a tout de même quelques participants qui chaque année arrivent à se faire remarquer et qui après avoir travaillé et retravaillé ce brouillon obtenu au bout de 50 000 mots on finit par être publiés ; certains jeunes auteurs français même... (Et oui, ne vous attendez pas à écrire en 1 mois votre livre clefs et reliures en main – remaniements et corrections apportés – il ne s'agira sûrement que d'un premier jet comme ils disent dans le milieu de l'écriture.)
Pour vous accompagner, aider, motiver ou inspirer dans cette ardue épreuve, au-delà des outils et supports que le site peut proposer, la communauté internationale ou régionale sera votre meilleur atout ; même si le site semble entièrement en langue de Shaque Chakespea Lovevraft, il existe des communautés dans tous les pays même et surtout Francophones, et elles vous seront d'une grande aide allant de la simple discussion à 4h du matin, aux partages d'astuces, voire à des rendez-vous bien physiques pour draguer écrire ensembles et vous émulsionner la plume...

Et si vous échouez au terme des 1 mois ? Vous recommencerez l'année prochaine !
Dans le pire des cas, mais vraiment le pire des cas, vous pourriez bien avoir sous les yeux un brouillon, un morceau de premier jet qui aura commencé à prendre vie et que vous souhaiteriez continuer, avec ou sans challenge... Et n'est-ce pas là le plus important ? Se mettre le pied à l'étrier, ou dans le cas présent le clavier dans l'encrier !

Alors, qui de vous connaissait, a déjà tenté par le passé et / ou tentera l'aventure cette année ?

• Site officiel : http://nanowrimo.org/
• Les Communautés Européennes / Françaises :
  • http://nanowrimo.org/regions/europe-france-elsewhere
  • http://nanowrimo.org/regions/europe-france-paris
  • http://nanowrimo.org/regions/europe-france-rhone-alpes
• Le profil de votre dévoué, depuis 2014 : https://nanowrimo.org/participants/uaervaftnecniv

[Happily ever after]

Tant que je ne dois pas tout relire... Plaisanterie mise à part, je connaissais, et j'avoue trouver le concept tentant, mais également effrayant. Ce ne sont "que" 175 pages, mais encore faut-il trouver l'inspiration pour développer une idée, une histoire, sur 50 000 mots. Il y a un monde entre écrire des emails fleuves au quotidien, et se canaliser sur un projet de cette ampleur durant un mois complet. Bref, c'est impressionnant !

[uaervaftnecniv]

[Pourquoi n'avais-je pas pris le temps de répondre plus tôt moi ? Toutes mes confuses. Je plaide le trou noir mémoriel.]

Circa- 1667 mots par jour ça ne représente approximativement que 1h30 devant son ordinateur ; quid du temps de transports, à zapper frénétiquement devant la télévision sans programme, se disperser sur les Facebook / Twitter / forums de jeux de rôle textuels (!) / etc. ? L'une des solutions miracles pour réussir à écrire un roman reste de grappiller du temps là où l'on en disperse le plus ; de le récupérer ; de se canaliser sur un seul projet.
Je ne trouve pas l'exercice compliqué, après tout l'année dernière Je suis Providence, le premier jet du roman, (s')était écrit en approximativement vingt-deux jours de mémoire pour 51K mots (depuis le volume s'est étoffé d'autant). Mais je ne suis sûrement pas des plus représentatifs, étant un auteur prolixe du clavier, un marathonien ascendant sprinteur ou un écrivain jardinier pour ceux qui relèveront la référence, puis, qui sait, cette année me fera peut-être mentir – étant des plus charrette.

Tiens, sinon, en parlant de se canaliser sur UN projet – mais si je vous assure, je sais presque faire – il reste à le définir ce fameux UN projet, dans mon cas le sujet du roman de cette année mois de novembre 2015.

Et si cela vous avait échappé, il ne vous reste plus que quelques jours, mais vous pouvez faire pencher la balance d'un côté ou enfoncer le clou de l'autre si le coeur vous en dit.

Après, adieu !

[Happily ever after]

Ta concentration aurait-elle été kidnappé par une méga structure extraterrestre ? Eh eh...

Je partage ton avis sur le "volume" de mots, assez facilement atteignable (sans même s'y coller tous les jours, quelques grosses sessions doivent suffire, non ?). Mais il y a un point que tu n'abordes pas : l'inspiration. Il faut avoir une histoire à raconter. J'aime lire, beaucoup – et ne le fais plus assez à mon goût – j'aime écrire de courts textes, qu'on pourrait approcher de chroniques, mais me sentirais bien incapable d'avoir un projet cohérent de cette ampleur. Ou même d'écrire de la fiction d'ailleurs. Pour m'être un peu penché sur le NaNoWriMo et sa communauté, il me semble que ce ne soit pas forcément bloquant, mais du coup je ne vois pas l'intérêt de remplir pour remplir. Ce doit être mon coté extrémiste !

Et n'étant pas sur Facebook – oui, c'est possible en 2015 – puis-je voter ici pour les mémoires fragmentées ? Un peu seule contre tous semble-t-il !

[Julian Nurse]

Je partage ton avis sur le "volume" de mots, assez facilement atteignable (sans même s'y coller tous les jours, quelques grosses sessions doivent suffire, non ?). Mais il y a un point que tu n'abordes pas : l'inspiration. Il faut avoir une histoire à raconter. J'aime lire, beaucoup – et ne le fais plus assez à mon goût – j'aime écrire de courts textes, qu'on pourrait approcher de chroniques, mais me sentirais bien incapable d'avoir un projet cohérent de cette ampleur. Ou même d'écrire de la fiction d'ailleurs. Pour m'être un peu penché sur le NaNoWriMo et sa communauté, il me semble que ce ne soit pas forcément bloquant, mais du coup je ne vois pas l'intérêt de remplir pour remplir. Ce doit être mon coté extrémiste !

Et n'étant pas sur Facebook – oui, c'est possible en 2015 – puis-je voter ici pour les mémoires fragmentées ? Un peu seule contre tous semble-t-il !

Je me retrouve plutôt bien dans ce que tu viens de dire. Avant d'en venir à l'essentiel du propos, non rassures-toi tu n'est pas seule à ne pas arpenter les terres facebookiennes. Quelques irréductibles résistent jour après jour à l'enva euh..., la tentation.

Pondre des mots, pisser de la copie pour reprendre l'expression peu flatteuse d'une certaine corporation n'est pas difficile. La lecture est une passion, à laquelle je ne peux pas non plus accorder tout le temps qu'elle mériterait. Imaginer une histoire, se mettre dans la tête d'un personnage, le positionner dans un contexte et imaginer ses réactions n'est pas si difficile non plus. Dû moins dans le cadre d'une histoire courte. Imaginer un récit complet, trouver l'inspiration qui va nous mener au bout d'une tâche d''une ampleur autrement plus considérable, c'est une autre histoire.

Je nuancerai tout de même un peu ce que je viens de dire. Traînant mes guêtres sur les forum de jeux de rôle depuis maintenant 2012, je ne pensais pas forcément être toujours présent 5 ans plus tard, surtout que les débuts furent décevants. Heureusement je suis plutôt du genre obstiné. Sans cela, sans ma boulimie de joueur et un plaisir d'écrire de plus en plus grand, je n'aurai pas répondu à une offre de reprise un beau jour d'octobre 2013. Je ne me serais pas retrouver projeté dans un univers passionnant, poussé à toujours aller plus loin et finalement dépasser ce dont je me serais initialement cru capable. Comme pour tout, la pratique aidant, l'apprentissage de nos réussites et encore plus de nos erreurs aident à progresser.

N'empêche, le gap restant à franchir pour le NaNoWriMo reste considérable.

+1 vote pour les mémoires fragmentées si la connexion à facebook n'est pas un prérequis obligatoire.

[uaervaftnecniv]

Facebook n'était naturellement pas un prérequis obligatoire, l'annonce se voulait développée sur place pour justement sa place mise à disposition (n'étant pas blogueur, et Twitter étant plus d'instant, ma page me sert de tribune) – et la viralité, ne nous mentons pas.

Vos deux votes ont été pris en compte, ils ont même été rejoints par un troisième ; malheureusement vous vous êtes faits balayer par les petits 37 autres avis qui se tournaient vers le roman fantastique 8-12 ans. Je suis désolé.

[Kelley Doe]

malheureusement vous vous êtes faits balayer par les petits 37 autres avis qui se tournaient vers le roman fantastique 8-12 ans. Je suis désolé.

J'arrive après les votes, mais tu sais que ma voix se serait portée pour la fable pour enfant ... Mais d'un autre côté, comme tu es prolixe, raconter ces deux histoires ne devrait donc pas te poser de problème, n'est-ce pas ? hé hé

J'ai en tout cas hâte de lire le résultat de ce mois de novembre, bon courage pour le démarrage.

[uaervaftnecniv]

Mais tu pourras le lire, tu pourras ! Car comme je l'annonçais sur Facebook avant même d'avoir posé les premières lettres de la première phrase, et même si cela peut paraître prématuré, mais ce roman sera édité (!) ; auto-édition ou par voie classique il sera laaaaaaaargement temps d'en décider plus tard, une nouvelle aventure en perspective.

Pour ce qui est par contre d'écrire le second choix (Les mémoires fragmentées d’un jeune amoureux, témoin intemporel du « problème de Socrate »)... Oui, d'accord, mais pas dans l'immédiat. Prolixe ne signifie pas que je sois suicidaire. L'idée vient rejoindre mon chapeau des histoires à raconter, un jour, plus tard...

[Happily ever after]

C'est quand même chouette d'assister à la naissance d'un projet, de suivre sa gestation en attendant de pouvoir le lire. Même si "[Je] refuse de mettre à jour le compteur avant d'avoir rédigé les 50 000 premiers mots...", vraiment ? Oh...

[uaervaftnecniv]

Effectivement. La carotte et le bâton n'ont jamais été mes méthodes préférées pour travailler sereinement, voilà pourquoi je n'incrémente jamais mon compteur de mots sur le site NaNoWriMo avant que mon propre éditeur Markdown ne vienne à me signaler automatiquement le seuil de 50K atteint.
C'est peut-être quelque peu contraire au concept premier du NaNoWriMo, mais après tout, comme je le défends, le NaNo est avant tout ce que l'on en fait ; j'utilise ce défi d'écriture pour me forcer, m'autoriser, me canaliser à écrire un roman complet (son premier jet) en un mois, pas pour devoir chaque jour vérifier si je suis encore dans la course, au bon rythme...

De plus, psychologiquement, un compteur me fait l'effet d'une horloge ; rappelez-vous en salle de classe quand vous attendiez la fin de l'heure, les yeux rivés sur la trotteuse en déambulateur.

Et merci pour les encouragements. C'est toujours un plaisir de partager un projet et de savoir qu'il est attendu.

[Happily ever after]

J'aime ta vision de ce mois de défi, en regardant rapidement les interactions sur le sujet (via Google, ce n'est pas forcément représentatif mais donne une idée de l'espit général) j'ai eu l'impression que certains faisaient un défi de quantité, au détriment total de la qualité. J'ai lu parmi les conseils de séparer les lettres suivies d'apostrophes (ou plutôt... d' apostrophes !) pour gagner des mots... Ca m'a laissée perplexe. Tout comme les défis "écrivons un maximum de mots dans un temps donné" qui semblent être lancés régulièrement. J'ai du mal à voir ce qui peut ressortir de bon quand on part dans cette optique, mais ça doit être mon côté totalitaire de l'écriture !

Bonne continuation, à ton rythme.

[Kelley Doe]

La question la plus importante est quand même de savoir si les votants pourront lire le résultat en avant-première !

avant que mon propre éditeur Markdown ne vienne à me signaler automatiquement le seuil de 50K atteint

Markdown... Ça se mange ? C'est encore un truc de hippie ? Quelqu'un qui s'appelle Mark écrit pour toi, quelque part, dans une cave sinistre ? J'ai tout faux ?

[Happily ever after]

C'est donc la dernière ligne droite, je passe faire un coucou pour t'accompagner dans les quelques mots qu'il te manque peut-être pour boucler ce défi un petit peu fou. Bon courage !

[uaervaftnecniv]

Merci.

Il est certain que ce NaNoWriMo fut bien plus dur qu'initialement prévu, d'autant plus encore par le cadre et l'onirisme de l'histoire que je souhaitais écrire. Mais je l'ai terminé. Fuuuuuuuuuuu !
Après, il me faut être honnête, ce n'est qu'un premier jet d'un premier jet. Quelques mois de repos maintenant vont être nécessaires au roman pour que je m'en détache, puis, afin que je puisse m'y replonger plus sereinement, l'esprit lui aussi apaisé. Avant d'envisager la suite de sa petite vie, dont sa publication.

La question la plus importante est quand même de savoir si les votants pourront lire le résultat en avant-première !

Au départ, je souhaitais le publier fin second trimestre ou tout début du troisième de l'année prochaine. Mes bêta-lecteurs devaient l'avoir en lecture milieu du premier, puis les choses auraient suivi leurs cours.
Là, je crains de devoir prendre un peu plus de temps.

Un délai de plus que je repousse... je commence à avoir l'habitude d'être à la bourre.

Markdown... Ça se mange ? C'est encore un truc de hippie ? Quelqu'un qui s'appelle Mark écrit pour toi, quelque part, dans une cave sinistre ? J'ai tout faux ?

Je pensais que je t'en avais déjà parlé. Comme quoi...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Markdown
... et deux liens en vrac pour apprendre la syntaxe (en quelques heures) :

• http://daringfireball.net/projects/markdown/syntax
• http://www.urbanbike.com/index.php/site ... en-8-jours

[Kelley Doe]

Là, je crains de devoir prendre un peu plus de temps.

Prends ton temps, je suis patiente

Je pensais que je t'en avais déjà parlé.

Effectivement, tu m'en avais parlé. Ce coup-ci, je m'y mets pour de vrai !

[Jane]

Alors, qui en est cette année ? Et bien moi, étrangement. Loin de moi l'idée de vous écrire le futur bestseller de l'année, je vais profiter de ce mois de novembre pour écrire écrire écrire dans le cadre d'un projet que je prépare depuis pas mal de temps. 50K mots, ce n'est pas la mer à boire, et c'est même un bon début, non ?

Bon courage à tous ceux qui s'y collent !

[Happily ever after]

Alors, tu t'en sors ? Bon courage pour ces derniers jours d'écriture.

[uaervaftnecniv]

57142.
#NaNoWriMo.
Je vous avais pas dit ? Voilà !…

Livre terminé. Je jure. Je crache. Presque, son premier jet. Oui, encore, je profitais, encore, du National Novel Writing Month, ou NaNoWriMo de ceux qui économisent leurs mots (*sic*), pour terminer un nouveau bouquin.
Je vous avais pas dit ? Voilà !
Initialement envisagé pour une commande, mais comme je crois qu’ils m’ont oublié, je me suis récupéré l’envie – et sa soeur jumelle d’édition un peu spéciale. Il sera toujours temps d’en dire plus, plus tard. Voilà plus tard.
Là celui-là, ça va être, enfin c’est, comme il est fini avec son point final, c'est une autobiographie enfantine. Ou jeunesse. Bref le récit d’un sale gosse. Gentil sans confession, une tête blonde. Moi. Un truc léger, avec pas beaucoup de mots (enfin au moins 50K, peine plus) écrits très gros, d’introspection sur la perte de l’innocence, des madeleines de Proust, la force des relations entre enfants, puis avec certains adultes, trop affectueux parfois… Et même que là, le roman je l’ai écrit au présent du temps présent, pour que ce soit tout public. Avec le Je, et tout. De toute façon je conjugue pas très bien. La faute de mon asthme.

Les titre et pitch ? Alors il était u̶n̶e̶ la fois… pardon. Alors c’est…

« Ils descendent de la montagne en bavant – Édition : Scout toujours ! »
> Inspiré de faits réels.

---

L’histoire de mon dernier camp scout, au coeur du fin fond de la France, dans Le Château. Les scènes typiques : les rires et les jeux en forêt, les marshmallows grillés lors des veillées et leurs histoires à t’en donner la chair de poule, la tentation et les tentatives d’échapper à la surveillance des monos pour fumer une cigarette avec les ados du village, les marches en montagne au rythme des célèbres chants intemporels, le « plus de PQ ! », les bricolages sur la base de deux bâtons et trois bouts de ficelle sans oublier le noeud de chaise pour une tyrolienne improvisée et se jeter dans la crique en frimant devant les filles (y récolter de gros bleus ; le noeud de chaise c’était pas le plus adapté), suer toute la journée avec les bonnes oeuvres pour aider le centre de réinsertion post-carcérale de la paroisse à la restauration de la vieille chapelle (en fait, on déplaçait juste des trucs en prenant des coups de soleil), sans oublier son curé fondamentaliste intransigeant à tendance psychorigide et à qui j’en ai fait voir de toutes les couleurs !… Je vous l’ai dit c’est l’histoire d’un camp scout tout ce qu’il y a de plus banal. Croix de bois, croix de fer, juré craché, si je mens… bin, heu, dites… Je vous ai parlé de l’armée de zombies qui a voulu nous bouffer ?

[Pierre Perret a chanté : « Les jolies colonies de vacances ; Merci maman, merci papa ; Tous les ans, je voudrais que ça r'commence ; You kaïdi aïdi aïda. »]

— Graou de barbe,

[Jane]

Bon, voilà, je l'ai fait aussi… Mais ce fut loin d'être aussi "facile" que prévu, vraiment loin !

Je vais commencer par être transparente, si je n'avais pas eu un auteur à la maison, partageant ses astuces et conseils, et étant sur mon dos surtout, je ne pense pas que je l'aurais bouclé dans les temps.
Ce n'est pas tant le nombre de mots, mais l'organisation, la rigueur nécessaire qui est un challenge. J'admire tous ceux qui finissent en quelques sessions de travail intensives, tout comme ceux qui pondent leurs 1500 mots quotidiens sans faillir. Un mois plus tard, j'admire toute personne capable d'abattre un tel boulot dans ce laps de temps sans se décourager. Je ne sais pas si ça fait la même chose à tout le monde, mais devoir combiner quantité, régularité et qualité (ce dernier point peut faire débat parmi les participants, mais je partais du principe que je devais écrire quelque chose d'exploitable, pas de la daube pour faire grimper un compteur !) a parfois été sacrément décourageant, et j'ai failli baisser les bras plus d'une fois. Mais j'ai été bien coachée !

Ce que je retire de ce mois ?
Qu'il ne faut pas négliger la préparation. Partie en roue libre totale au début, sans réelle structure, ni plan ni… quoique ce soit en fait, la dispersion était assurée. Je sais donc désormais que je fais donc partie de ces gens qui doivent savoir où ils vont pour faire les choses correctement.
Que le manque de rigueur peut être fatal. Une journée ou deux sans écrire, ce n'est pas grand chose ! Jusqu'au moment où on réalise que 4 jours, c'est 6000 mots à pondre d'un coup si on veut tenir le rythme. Et 6000 mots, c'est quand même beaucoup, quand il faut les mettre bout à bout.
Que je suis une quiche en mise à jour de compteur, ou alors celui du NaNoWriMo est particulièrement farceur. J'hésite sur ce point là, mais j'ai découvert en validant mon compteur final que mes mises à jour précédentes n'étaient pas là, sauf une totalement folklorique sortie un peu de nulle part, bref je ne sais pas ce que j'ai bidouillé, mais je n'avais rien validé !

Bon, voilà, je l'ai fait… Mais ce fut douloureux !

[uaervaftnecniv]

Je vais commencer par être transparente, si je n'avais pas eu un auteur à la maison, partageant ses astuces et conseils, et étant sur mon dos surtout, je ne pense pas que je l'aurais bouclé dans les temps.

Bullshit! Tu y serais arrivée sans. Tout au plus dans une plus grande souffrance, ou au détriment de tout plaisir.

Et quand bien même tu serais passée à côté de l'objectif final (discutable dans sa finalité, car avant tout personnel ; je le répète, le NaNoWriMo n'est pas un concours…), cela n'aurait pas été – ou cela n'est pas (pour ceux qui l'on fait) – un échec pour autant.
Car le NaNoWriMo doit rester avant tout un et du plaisir, une motivation et une opportunité de réaliser, de faire avancer, de mettre le pied à l'étrier à, un projet qui sans serait éternellement repoussé. L'acte textuel, jusqu'à et juste l'orgasme créatif. En ce sens, et dès les premiers mots posés, qu'ils fassent en finalité 50K ou juste 300, ils sont autant de petits fragments de mérites.

Bon, voilà, je l'ai fait… Mais ce fut douloureux !

Et tu peux t'en féliciter !

Tout comme tu peux te rassurer, quelqu'en soit la méthode ou le semblant d'aisance de chacun, cela n'en reste pas moins douloureux d'accoucher de sa propre réussite.
D'autant que l'écriture est, comme toute activité créatrice, un sacerdoce de solitude ; l'on est seul, tout seul, devant et pour ses mots… (Je vous épargne la figure de style, bien maigre.)

[Jane]

{…} ou au détriment de tout plaisir.

C'est assez intéressant ce que tu écris là, parce que la notion de plaisir n'a pas été très présente justement. Comme si quantifier de la création nuisait à celle-ci. Du moins dans mon ressenti, et si j'en crois le succès du NaNoWriMo, ça ne doit pas être le cas pour la majorité des participants !

[uaervaftnecniv]

Le déplaisir (!) de surveiller ou de dépendre d'un compteur (à défaut de se pendre à) ; pourquoi crois-tu que ma page de profil indique : « [Je] refuse de mettre à jour le compteur avant d'avoir rédigé les 50 000 premiers mots… »

[Jane]

Il n'en reste pas moins la pression de les atteindre !

[KeM]

Félicitations à vous deux.

Allez vous publier vos nanowrimos ?

[Jane]

Ah ah ah !!! Pas en l'état, en tout cas !

[uaervaftnecniv]

Allez vous publier vos nanowrimos ?

À n'en pas douter. Mais pas tout de suite, comme je le laissais sous-entendre, ce roman aura sa soeur jumelle d’édition un peu spéciale ; ils seront publiés conjointement.

[uaervaftnecniv]

[…] ce roman aura sa soeur jumelle d’édition un peu spéciale […]

Qui sera écrit cette année, justement.

#NaNoWriMo 2017, je signe ! Et vous ?…

— Graou de barbe,